top of page

Ma pratique

Apres 10 ans de pratique, voici ce que j'ai compris. Sans en douter à l'origine, il m'a fallu non pas apprendre, mais comprendre, et la conclusion est simple : le corps est intelligent. 

Alors oui, c'était facile, tout le monde le sait, tous les thérapeutes se basent sur cette intelligence. 
Mais alors, pourquoi, si le corps est-il intelligent, faudrait-il le "débloquer" ? L'aider ? le Traiter ?? 

Durant les premières années de ma pratique, je n'ai cessé de vouloir améliorer la mobilité, débloquer les articulations, les zones, les muscles, les fascias... Par des techniques de "mobilisation", de "normalisation" de "corrections" et toujours cette même question : pourquoi c'est bloqué ??

Chers patients, vous avez une explication commune : le FAUX MOUVMENT ! Alors SVP à partir de maintenant, merci de ne faire que de vrais mouvements (clin d'œil). 
Ça n'existe pas un faux mouvement, soit c'est un mouvement, soit ça n’est pas un. 

Quant au fameux "blocage" ou à la vertèbre déplacée, d'accord en cas d'accident de voiture, mais sinon ?? 

 

Si ce n'est pas cassé, pas abimé, pas malade, pourquoi cela ne fonctionne pas ?!

En fait la réponse est simple.

Si ça ne fonctionne pas, c'est par ce que le pilote (votre cerveau) n'est pas en mesure de piloter correctement ou par ce qu'il protège ou bien stabilise une zone.

TOUT "BLOCAGE" NON TRAUMATIQUE EST UNE SOLUTION MISE EN PLACE PAR UN SYSTEME QUI EST ARRIVE A LA CONCLUSION QUE LA RESTRICTION DE MOBILITE ETAIT LA MOIN MAUVAISE DES OPTIONS.

A partir du moment où vous avez compris que le blocage, la tension, la raideur, est une solution et non un problème, vous changez totalement de paradigme. 
L'humilité aurait déjà dû nous mettre sur la voie, pourquoi ce corps si intelligent et ce cerveau si évolué ne sont-ils pas capables de régler tel ou tel problème ? 
En fait LE problème est géré, par ce que nous avons sous les yeux. 
Était-il vraiment concevable que notre cerveau de thérapeute, si distant du corps de notre patient, trouve une solution meilleure que celle-là même que le patient avait déjà mise en place ? 

Maintenant que nous savons que ce que nous voyons est une réponse et non un problème, force est de constater qu'il s'agit parfois de la moins mauvaise option, et que PEUT-ETRE il existerait une autre voie, plus confortable. 

Mais alors il nous resterait en tant qu'Ostéopathe, à donner, si ce ne sont des "corrections", de meilleurs "options".

Et c'est sur ce postulat que j'ai bâti ma pratique, votre cerveau est naturellement plus qualifié que le mien pour gérer votre structure, je ne fais que m'assurer que le vôtre dispose de toutes les informations et ressources nécessaires pour faire le meilleur choix pour lui-même finalement. 

Car assurément, vous n'avez pas de squelette en vous, non, vous êtes un CERVEAU et vous PILOTEZ un corps fait de muscles et d'os, vous habitez une boite en os et pilotez des segments, bras, jambes, vertèbres, afin de vous déplacer, manger, et de survivre. 

Si votre cerveau pense qu’il est en difficulté pour gérer une articulation, il réduira ses amplitudes, il la verrouillera.
A grand renfort de muscles, qui ne manquerons pas de se manifester et deviendront douloureux, sans être pour autant la CAUSE de leur propre souffrance. Il seront alors les grands sacrifiés, utilisés sans ménagement pour l’intérêt global.

bottom of page